L'hébergement

Louer un serveur, c'est lorsqu'on loue un ordinateur en entier pour soi afin d'en avoir le contrôle complet et l'entièreté des performances à sa disposition. C'est pour ça que l'on dit que ce serveur est “dédié”.

L'avantage : le fournisseur de ce serveur nous donne tous les droits logiciel dessus. Cela veut dire que je peux y installer le système d’exploitation que je souhaite ainsi que les logiciels que je veux. Je peux tout formater et recommencer si j’ai envie. Les seules limites sont les performances matérielles de ce serveur dédié. D'autre part, ces performances sont stables car elles ne sont pas partagées avec d'autres personnes.

L'inconvénient : cette mise à disposition complète d'un serveur a un coût élevé ! C’est le type d’hébergement le plus cher.
D'autre part, si une totale liberté est un avantage, elle peut aussi devenir un inconvénient si l'on n’a pas les compétences requises pour se servir d'un serveur dédié. En effet, tout mettre en place n'est pas aussi simple qu'avec un ordinateur à la maison. De plus, pour installer un serveur, il n'y a pas d'interface graphique (pas d'écran) et tout se fait par ligne de commande⁽¹⁾). Enfin, il faut savoir régler les bugs et mettre à jour les protocoles de sécurités qui sont régulièrement renforcés pour ne pas mettre en péril ses données. Car s’il y a un souci, le service client souvent n'est pas inclus lorsqu'on loue un serveur, ou il est payant.

Louer un hébergement mutualisé, c'est lorsqu'on loue un petit bout d'espace sur un serveur.
On dit hébergement “mutualisé”, car le fournisseur découpe un serveur en plusieurs espaces d'hébergement qu'il loue à différentes personnes.
Ces espaces sont loués et fonctionnent indépendamment les uns des autres. Cela veut dire que chaque client·e fait ce qu'il·elle veut dans son espace et n'a pas accès à celui de quelqu'un d'autre.
Cependant, on dit aussi hébergement “mutualisé”, car le système d’exploitation du serveur est choisi par l'hébergeur et mis en commun pour tou·te·s les locataires sans que ces dernier·e·s ne puissent modifier quoi que ce soit. D'autre part, les performances matérielles du serveur sont elles aussi mises en commun.

L'avantage : c'est beaucoup moins cher que la location d'un serveur et ça demande beaucoup moins de connaissances !
En effet le système d’exploitation est déjà installé sur le serveur par le fournisseur ainsi que tout ce qui nécessite son bon fonctionnement. C'est aussi le fournisseur qui entretient l’intégrité logicielle et matérielle du serveur afin qu'il n'y ait pas de soucis. Il ne reste plus qu'à installer des logiciels compatibles avec le système d'exploitation et les autorisations que l’hébergeur nous met à disposition.

L'inconvénient : le premier inconvénient est le manque de liberté.

C'est la même chose pour l'hébergement mutualisé : lorsque vous souhaitez installer un logiciel sur votre hébergement mutualisé, l'installation nécessite un accès aux fichiers du système ou parfois ce logiciel n'est tout simplement pas compatible avec le système d'exploitation du serveur. Dans ce cas, tant pis ! Car vous n'avez de toute façon pas le droit de modifier l'installation du serveur.
Le deuxième inconvénient, ce sont les performances. Puisque celles-ci sont mutualisées, elles ne sont pas tout le temps réparties de façon efficace ou équitable par les fournisseurs entre les client·es présent·es sur le serveur de l’hébergement mutualisé.
Pour l'instant, et pour un prix équivalent (cf. combien ça coûte ?), Infomaniak reste le fournisseur qui m'a offert les meilleures performances et la meilleure stabilité par rapport à IONOS et OVH.

Dans ce type d'hébergement, le fournisseur va créer plusieurs serveurs virtuels sur un seul serveur. Il me propose donc de mutualiser un serveur en me louant l’un de ces serveurs virtuels.

Les performances : les performances sont fixes et fixées dans le contrat de location, comme si je louais un vrai serveur dédié, alors que pour un hébergement mutualisé, elles peuvent varier selon l'usage de tous·tes les client·e·s sur le serveur et la qualité de la répartition faite par l'hébergeur.

La liberté : La liberté logicielle est la même que pour un serveur dédié : je dois tout installer de A à Z ; du système d'exploitation aux logiciels. Les limites seront mes compétences et les performances matérielles que j'ai choisies de louer.

Le prix : le prix est bien plus cher que l'hébergement mutualisé, mais beaucoup moins cher qu'un serveur dédié. (cf. combien ça coûte ?)

Le risque : bien sûr, comme pour le serveur dédié, je suis le seul responsable du fonctionnement logiciel, et si je fais des bêtises en manipulant des fichiers, il n'y a pas d'assistance. Par contre, je ne suis pas responsable de l’intégrité matérielle du serveur, et si un composant ne fonctionne plus, le fournisseur s'engage à maintenir le service opérationnel.